Quercus coccifera – Chêne kermes n°02

Quercus coccifera

Nom vernaculaire: Chêne kermes

Originaire d’Asie mineure et pourtour méditerranéen, il vit en zone calcaire dans les garrigues ou les maquis rocheux. Le chêne Kermes s’apparente plus à un arbuste à feuilles coriaces persistantes, vert foncé brillant, à bords épineux. Au printemps, les chatons floraux donnent à la plante une jolie coloration dorée.

L’utilisation du chêne en bonsaï est sous-estimée. Ses petites feuilles (chez certaines espèces), sa tendance à former des troncs massifs et la texture rugueuse de son écorce donnent l’impression d’un vieil arbre gigantesque en miniature. À mesure que les arbres vieillissent, les nouvelles feuilles deviennent plus arrondies et les dentelures commencent à disparaître. Cependant, les espèces de chêne les plus adaptées au bonsaï ne sont pas originaires du Japon, ce qui explique pourquoi le chêne n’est pas un bonsaï traditionnel.

Presque tous les types de chênes peuvent être cultivés en bonsaï, mais certains d’entre eux sont particulièrement adaptés comme le chêne-liège (Quercus Suber). Son écorce est utilisée depuis des siècles pour fabriquer des bouchons de bouteilles de vin. Ce chêne possède un tronc assez large et une épaisse couche d’écorce. La pose du fil de fer est délicate, car il est facile d’endommager l’écorce fragile.

Une taille aussi régulière que possible permet de densifier considérablement la ramification.
Retirer toutes feuilles contaminées par l’oïdium et systématiquement celles qui grandissent trop afin de réduire la taille des feuilles et d’éviter une propagation générale du champignon. L’oïdium ne compromet pas la survie de l’arbre, des traitements bio sont assez efficaces.