Pinus unicinata / Pin à crochet

50,00  TTC

Pinus uncinata

Nom vernaculaire : Pin à crochet C2

Ce lot de pin à crochet a été cultivé pendant 3 ans en pleine terre. A chaque saison les pincement successifs ont permis d’obtenir une ramification très dense de branches

Le pin à crochets ressemble beaucoup au pin sylvestre, mais il s’en distingue quand même par son écorce grisâtre, par ses aiguilles vert foncé et plus épaisses et par ses cônes dont les écussons déformés se recourbent vers le bas. Très utilisé par les passionnés du bonsaï.

Mekiri et Tambaoo sur pin shohin

Cette technique appelée Tambaoo repose sur la coupe estivale de la nouvelle pousse complète qui stimule l’émission d’une seconde végétation (elle ne peut être mise en œuvre que sur pin noir et pin rouge). Mekiri, quant à lui (couper le bourgeon en japonais) consiste à couper normalement les nouvelles bougies avant qu’elles ne commencent à ouvrir les aiguilles, lorsque la bougie est encore fermée, dans ce cas le nouveau bourgeon entier n’est pas éliminé comme dans le cas de tambaoo, mais une partie est conservée.

Très souvent, le développement et l’entretien qu’il faut effectuer sur les pins pour parfaire leur maturité au fil des années ne sont pas clairs. Dans cet article je rapporterai la performance du tambaoo. Le tambaoo est une opération indispensable sur des variétés de pins surtout lorsqu’il s’agit de petits bonsaï comme le shohin. Ci-dessous, je vais essayer d’expliquer les différentes interventions à mettre en œuvre et les nombreuses variantes à toujours prendre en considération.

Les principaux travaux qui y sont effectués, en termes de culture et d’entretien, sont : le mekiri, le tambaoo, la sélection des bourgeons et le nettoyage des vieilles aiguilles. Plus précisément, le tambaoo sera examiné en détail, mais d’autres pratiques seront également mentionnées.

Tambaoo doit toujours et uniquement être réalisé sur des plantes en excellente santé et qui n’ont pas également été rempotées la même année (sauf si la vigueur le permet). Le pin en question est donc prêt pour une telle technique. Le tambaoo correspond à l’élimination complète des nouvelles pousses produites au premier printemps, créant un stress considérable pour la plante qui est obligée d’émettre immédiatement une deuxième végétation forcée, qui présentera des aiguilles beaucoup plus courtes que la première et en même temps elle stimuler la naissance de nouveaux bourgeons et s’éloigner des vieilles branches. De plus, cela évite à la plante de produire des tronçons de branches sans aiguilles en raison d’une vigueur excessive (la dominance apicale est bloquée). Sur tous les pins, où l’on souhaite réduire la taille des aiguilles et la vigueur relative, il est indispensable de ne jamais fertiliser tout au long du printemps (surtout avec de l’azote) afin de limiter l’allongement de la végétation lors de sa croissance et de payer beaucoup d’attention faites attention à l’arrosage en lui laissant bien sécher entre chaque arrosage. Nous ne procéderons donc qu’à l’automne à des fertilisations avec des taux d’azote très faibles et plus élevés en phosphore et en potassium (les traitements foliaires sont également excellents).

Le Mekiri (chandelage ou coupe de la pousse) sert uniquement à équilibrer la vigueur dans les différentes zones de l’arbre et peut être appliqué sur toutes les variétés de pin. Il ne permet pas d’obtenir les mêmes résultats que le tambaoo mais reste une pratique de base. dans la culture des pins et doit être effectuée chaque année sur des plantes ayant désormais atteint un bon niveau de maturation. Nous procédons en coupant les bougies, avant qu’elles ne commencent à ouvrir les nouvelles aiguilles au début de l’année, en coupant plus fortement et énergiquement les pousses trop vigoureuses au sommet et moins celles des zones les plus faibles et les plus équilibrées, par rapport à ce dont la croissance a besoin pour un bon développement. Il est important de rendre la coupe la plus nette possible pour une meilleure réaction ultérieure.

Pendant toutes les interventions, la plante doit toujours être conservée en plein soleil comme toujours afin d’obtenir les meilleurs résultats. La période exacte pendant laquelle le tambaoo doit être réalisé, ainsi que toutes les pratiques du bonsaï, dépend avant tout du lieu et du climat relatif dans lequel vous vivez et bien sûr aussi de la plante elle-même. En général, il ne faut pas attendre trop longtemps pour le réaliser, sinon vous risquez que la plante ait peu de temps pour se développer et amener la nouvelle seconde végétation à une bonne maturation. Après environ 3-4 semaines après l’élimination complète de la nouvelle végétation, la plante commencera à produire de nombreux nouveaux bourgeons le long des branches et dans la couronne directement à proximité des coupes effectuées, il faudra donc maintenant effectuer une sélection correcte de ces. Le principe sur lequel se baser est toujours le même, c’est-à-dire bifurquer en deux, en laissant les bourgeons latéraux si on a une plus grande marge de choix et en éliminant ceux vers le bas, etc.

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Catégories : , UGS : Pi-113-19-22 / FR

Dimensions et caractéristiques

Année de multiplication : semis 2020
Substrat : 100 % terreau professionnel
Fertilisation : Engrais minéral
Exposition : Soleil en automne, hiver et printemps,
pH : acide

Informations complémentaires

Rusticité: – 20 et plus
Port : grand arbre
Utilisation: bien adapté à la culture du bonsaï
Humidité: sol sec
pH: plutôt acide
Origine : multiplication par semis sur la pépinière